Klez Brandar and Corco

100 Voies

Klez Brandar and Corco


J'suis partout et nulle part Ă  la fois
Comme un train qui voudrait filer sur 100 voies
Les complications avec toi me laissent sans voix
Et trop vite s'effacent de ma mémoire les moments de joies

J'suis comme un train en partance
Destination changement de vie
J'suis comme un con qui pense
En quĂȘte d'un mouvement, d'un avis

Mes sentiments se balancent
Sur la chaßne de l'espérance
Fatigué, amer, plein de défiance

J'suis partout et nulle part Ă  la fois
Et tu ne le sais pas mais ce soir je ne serai pas lĂ 

Je suis là, lassé, fatigué
Presque essoufflé

J'suis comme un train qui voudrait se débarrasser de ses wagons
Comme un wagon qui ne voudrait plus de ses munitions
Comme une munition qui ferait un acte de rébellion
Refusant de pénétrer le fusil
Dans un moment d'Ă©rudition

J'suis en surpoids
J'suis en sur-toi
Mais rassure-toi
Ça ne me rassure pas

On s'abĂźme et on creuse l'abyme
Comme dans un mauvais film
J'avais imaginé un autre cinéma
Dans lequel le toi et le moi sous le mĂȘme toit
Ne signifiait pas mauvais jeux sans foi ni loi

On est comme dans un mauvais western
Dans lequel Leone aurait l'inspiration en berne

J'suis partout et nulle part Ă  la fois
Comme un train qui voudrait filer sur 100 voies
J'suis partout et nulle part Ă  la fois
Comme un amant qui voudrait filer sans toi

J'suis pas parti
Mais j'suis sur la bonne voie

C'est toujours les mĂȘmes histoires
C'est toujours les mĂȘmes dĂ©boires
Personne ne veut changer
Mais tout le monde veut ĂȘtre aimĂ©

Et en moi souffle et siffle ce refrain

Je suis là, lassé, fatigué
Presque essoufflé

Je suis là, lassé, fatigué
Presque esseulé

Je suis là, lassé, laminé
L'ùme minée

A propos, tu vois bien dans mes propos
Que je fais ma propre darkoscopie
Je suis ce boxeur affalé sur le tapis qui invente des mots
Je me relĂšve sans grande empathie
Et je range mes gants lĂ -haut
Dans ce refuge qui en pĂątit
Ce chez-nous que nous avions construit
Fut-il Ă  coup de subterfuges et de perfidie?

Les déserteurs sont toujours plus futiles que subtils
Et quel que soit le chemin que je prendrai
Je traßnerai la croix de l'incompréhension
AprÚs moults déraisons
Faut-il ranger notre relation sur l'Ă©tagĂšre
Histoire ancienne et mauvaises Ă©motions?

J'avais imaginé un autre cinéma
Dans lequel le toi et le moi sous le mĂȘme toit
Ne signifiait pas mauvais jeux sans foi ni loi

A l'intérieur les mots pullulent, gesticulent et me brûlent
On s'est aboyé dessus comme des chiens
De mal en pis, serait-ce la peur du destin?
On s'est aboyé dessus comme des moins que rien
Je ne sais plus quel est notre dénominateur commun

C'est toujours les mĂȘmes dĂ©boires
C'est toujours les mĂȘmes histoires
Personne ne veut changer
Mais tout le monde veut ĂȘtre aimĂ©

Et en moi souffle et siffle ce refrain

Je suis là, lassé, fatigué
Presque essoufflé

Je suis là, lassé, fatigué
Presque esseulé

Je suis là, lassé, laminé
L'ùme minée

Je suis là, lassé, fatigué
Presque essoufflé

Je suis là, lassé, fatigué
Presque esseulé

Je suis là, lassé, laminé
L'ùme minée

Fatigué, fatigué

Composição: Klez Brandar

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